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Avec :
Anne-Cécile Crapie,
Catherine Davenier,
Jean-Pierre Morel,
Patrick Paroux

Mise en scène :
Jean-Pierre Morel,
Patrick Paroux

Adaptation :
Catherine Davenier,
Jean-Pierre Morel,
Patrick Paroux

Texte français : Blandine Pélissier
Décors : Valérie Berman
Lumière : Pascal Sautelet
Musique : Philippe Eidel
Costumes : Hélène Kritikos

L’œuvre de Carver se compose principalement de poèmes et de nouvelles.
Nous avons choisi quatre nouvelles que nous pouvions transposer au théâtre sans modifier la structure du texte, en restituant le style et l’esprit de Carver.
Dans ces nouvelles, chacun fait voir son intimité, sorte de mise à nu pour un instant qui ne changera pas le cours des choses. Des instantanés qui jalonnent, qui font une vie. C’est le discours de chacun des personnages qui en fait des individus. Des discours qui résonnent comme si on les avait déjà entendus. Qui renvoient à ces petits riens qui par moments empoisonnent la vie et à d’autres la rendent délicieuse. Ces petits riens qui en disent long, sur lesquels s’articule l’existence. Ces tensions qui épuisent, auxquelles on n’échappe pas. Y aurait-il une vie sans tensions ? Peut-on éliminer les angoisses ? Non, non ! Laissez tout ça, sinon il n’y aurait plus d’histoires, de ces petites histoires futiles et parfois tragiques.
Ces histoires qui sont tantôt des comédies, tantôt des tragédies ou les deux à la fois. ça concerne la mort, l’amour, l’impossibilité de communiquer, que des thèmes porteurs qui se déclinent à l’infini. Rien que du banal ! Alors qu’est-ce qui peut surprendre, intéresser ? Une petite musique peut-être qui nous alerte, qui nous renvoie à la dérision de tout ça, au combat qu’on mène pour faire coïncider notre monde intérieur avec le monde extérieur, avec l’autre.
Que nous racontent ces nouvelles ?
Des histoires qui mettent en jeu des couples, des vies de couple. Le couple qui fait un mais qui se désunit parfois, fragile équilibre entre deux identités qui s’acharnent à n’en faire qu’une.

Jean-Pierre Morel & Patrick Paroux